mardi 13 octobre 2015

Jazz ...la pomme:


Déjà 520 ha plantés avec la variété Jazz en France

Publié le 13/10/2015 par Olivier Lévêque  dans l'arboriculture fruitière:

 

Marc Leprince Manager Enza Europe, James Kember, ambassadeur de la Nouvelle Zélande en France et Patrick Tessier, président de l’association française des producteurs de Jazz (de gauche à droite), plantent le 1 300 000e pommier Jazz.
 
Marc Leprince Manager Enza Europe, James Kember, ambassadeur de la Nouvelle Zélande en France et Patrick Tessier, président de l’association française des producteurs de Jazz , plantent le 1 300 000e pommier Jazz.
 Photo : O. Leveque/Pixel Image
 
Pour la plantation du 1 300 000e pommier Jazz en France, l’ambassadeur de Nouvelle-Zélande a fait le déplacement au verger d’Oran, à Saint-Aubin-le-Dépeint (Indre-et-Loire) et à Chenu.

 Si la France et la Nouvelle-Zélande seront en confrontation samedi prochain en rugby, il s’agit bien ici de collaboration étroite entre les deux pays, souligne Patrick Tessier, président de l’association nationale des producteurs de Jazz et directeur du groupement de producteurs Mylord à Chenu:
"En 2000, nous avons été sollicités par Marc Leprince, manager Enza Europe pour développer une nouvelle variété de haute qualité gustative, issue d’un croisement naturel entre Gala et Braeburn par les sélectionneurs néozélandais associés à EnzaFruit. Après un voyage sur place en 2002 à deux producteurs, un technicien et un pépiniériste, nous avons commencé les plantations en France cette même année. Nous arrivons désormais à 520 ha plantés sur l’Hexagone, par 50 producteurs."
La France leader avec 520 ha
Avec 1 000 ha de vergers Jazz, l’Europe est leader, devant les USA (800 ha) et la Nouvelle-Zélande (800 ha). La France représente ainsi plus de la moitié du verger européen Jazz avec 50 producteurs, soit "un ratio unique de production" pour une nouvelle variété cultivée, se félicite Patrick Tessier, précisant que le Val de Loire représente 85% de ces surfaces, devant le Sud-Ouest et le Sud-Est:
"Le choix a été fait de fédérer un petit nombre de producteurs autour de cette variété. Face à une vraie technicité de production en Jazz, nous avons choisi la spécialisation plutôt que l’atomisation. Beaucoup des producteurs ont ainsi 20 à 25% de leur production en Jazz, ce qui assure une vraie implication et une prise en main de la variété."
 Patrick Tessier 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire