jeudi 8 novembre 2018

Exposition Stéphanie de Malherbe à Chenu

La municipalité de Chenu avec l'association ACHENU sont heureuses de recevoir Stéphanie de Malherbe le samedi 10 novembre à partir de 14h.
 
Stéphanie de Malherbe est née en France un mois de novembre sous une tempête de neige et depuis ce jour-là elle commence à voir les couleurs du monde. A l'âge de 10 ans, elle visite le Rijksmuseum où elle est émerveillée par des miniatures et à son retour, elle transforme une vieille armoire en maison monumentale de poupées, avec plusieurs étages remplis de détails inimaginables, tout comme une boîte à chaussures  pouvait devenir une petite boutique de tissus.
Ainsi a commencé sa passion pour l'art.
A 15 ans, elle part étudier en Angleterre. A cette étape scolaire,  Stéphanie découvre que le plaisir de sa vie est de dessiner. Elle passe des heures infinies durant ses temps libres à dessiner, faisant apparaître quelques lignes  afin de donner les traits essentiels et ensuite d'y ajouter les couleurs. Ainsi depuis son plus jeune âge, son attirance pour l'art se confirme.
 
A l'âge de 18 ans, elle s'inscrit à Penninghen (ESAG : Ecole Supérieure d'Art Graphique) à Paris, où elle est diplômée après 5 ans d'études avec mention Bien.
En 1987, elle travaille chez Lizzie Derriey à Paris créant des dessins textiles pour exporter aux USA. Plus tard, elle travaille dans le secteur de la création de Saatchi & Saatchi à Londres et un an après, elle crée une ligne de packaging pour l'agence Carré Noir. Elle participe pour la première fois à une exposition en 1989 avec deux illustrations  exposées au Grand Palais à Paris, lors du Salon des Artistes Décorateurs.
A la fin des années 1990, elle commence à travailler chez Jean-Paul Gaultier, le créateur d'avant-garde de  Haute Couture. En voyant sa thèse de fin d'études, il remarque une ressemblance de ses illustrations avec Toulouse Lautrec, ce qui l'inspire pour le thème de sa prochaine collection de vêtements. Stéphanie illustre les publicités dans les journaux tels que Vogue, Marie-Claire...et crée des motifs pour foulards et tissus.
Ainsi durant sa collaboration chez Jean-Paul Gaultier, toutes ses invitations pour les défilés ont gagné  le Premier Prix du "Vénus de la Mode".
Stéphanie est choisie pour transcrire les idées de costume de Jean-Paul Gaultier pour le film le "Cinquième élément" de Luc Besson.
Le temps passe et Stéphanie regrette son manque de temps pour se dédier à un travail plus personnel et décide de se mettre en freelance. Elle crée les collections de chaussettes et collants pour Doré Doré DD, apprenant à adapter ses dessins à la difficulté technique qu'implique le tissage. Elle parcourt les rues de Paris recherchant des images des jeux de lumière, elle crée des pochettes de CD, et enfin prépare sa première exposition individuelle avec 60 tableaux en mars 1994, un mois avant de se marier et de partir vivre au Mexique durant 11 ans.
Spontanée dans l'utilisation des couleurs, Stéphanie rend interactive sa façon de voir le monde et de le peindre. Elle aime peindre des personnages et capter l'essence de leur âme à travers leurs regards...c'est pourquoi nombreux sont ceux qui lui ont déjà confié le travail difficile de peindre leur portrait.
 
Sa peinture s'est enrichie au cours de nombreux voyages de part le monde, reconnaissant les couleurs de chaque culture.
En 2004, elle quitte le Mexique avec son mari et ses 4 enfants pour aller vivre à Séville remplissant sa vie du vert des oliviers et du noir bleuté des taureaux de combat. Avec ce thème elle expose en mai 2007 dans une Galerie rue de Seine à Paris.
Maintenant elle a quitté Madrid et habite à nouveau en France entourée de la douceur de la lumière de la Vallée de la Loire.
 
Stéphanie peint dans son studio traversé par la lueur du matin éternel. Sa paix intérieure dépend de ces moments, et ainsi dans un silence presque religieux, la recherche de lignes, couleurs et formes sur la toile exprime l'expression de tout son être. Elle transforme chaque trait en une intuition, chaque couleur en une sensation...
Peindre lui est une nécessité, une recherche incessante du beau. Cela nous rappelle que "la beauté sauvera le monde" qui dans son cas est rempli de couleurs et d'espérance. Elle vit ainsi, à travers une respiration de couleurs et de formes.
Son expression picturale est totale. Si elle ne pouvait plus peindre elle mourrait et moi avec elle.
 Edgardo Koestinger 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire