Tout
a commencé dans une cave de Château-du-Loir, route de
Beaumont-Pied-de-Boeuf. C'est bien connu, quand on a fini de goûter la
rangée de barriques, on a oublié le goût de la première. Il faut donc
recommencer.
C'est
là en général que les esprits s'échauffent. On se remonte le «
bobéchon* » et chacun se laisse volontiers aller à lancer des paris et
des défis dont la démonstration de la force physique est l'unique
moteur.
On cherche l'exploit sans trop savoir à quoi on s'engage.
« J'te parie que je le fais !
« Tope la mon gars, j'en suis ! »
On fait le malin au comptoir du bistrot mais voilà quand c'est dit, il faut le faire. Il y a des témoins.
Le
défi physique était à la hauteur de la ténacité des compères Bellande
et Rottereau, deux ouvriers agricoles de Château-du-Loir qui ont fait le
pari insensé de transporter chacun une barrique pleine, sur une
brouette jusqu'à Tours, soit une distance de 40 km.
Dès
que la nouvelle fut connue, ce fut un vrai tohu-bohu. Les journaux
locaux en ont fait leurs gros titres. Dans toutes les boutiques et les
gargotes chacun y va de son commentaire :
« Y'arriveront pas, c'est trop dur ?
« Y sont fous ! »
« C'est des costauds, j'y crois ! »
La suite à lire sur le blog d'Yves de Saint Jean:
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