jeudi 31 août 2017

Contrôles


Les gendarmes se sont mobilisés pour une opération de sécurité routière.
« Une opération est montée après chaque accident mortel, » explique le sous-préfet de La Flèche Jean-Michel Delvert.
Et l’objectif est clairement énoncé : « montrer que l’accident est lié au comportement des conducteurs. »

Tour part d’un constat

Et de préciser qu’il y a eu « 41 morts depuis janvier. C’est une situation assez dramatique avec à chaque fois des comportements fautifs : déports à gauche, vitesse, stupéfiants, usage du téléphone, parfois un conducteur occupé à régler son autoradio. »
Et le sous-préfet d’ajouter que les accidents constatés ne sont pas liés à des routes accidentogènes ou des points noirs.
Les gendarmes ont noté que les accidents se produisaient sur certains créneaux horaires. Stéphane Dumond, commandant de la compagnie de La Flèche, fait le point sur ce qui concerne le Sud Sarthe :
« les accidents sont pour a majorité d’entre eux liés à des refus de priorité dans le créneau horaire de 16 h à 20 h, sur des trajets entre le lieu de travail et le domicile : plus de 80 % des accidents corporels se déroulent sur ce trajet. »
Fort de ce constat, le commandant explique : « c’est là que je peux agir par une présence dissuasive. Prendre le volant, ce n’est pas neutre. »

20 contrôles hebdomadaires

Dans le Sud Sarthe toujours, sous la direction de la Préfecture, les gendarmes assurent une vingtaine de contrôles routiers par semaine en réponse aux analyses de statistiques qui permettent de cibler les endroits les plus accidentogènes et les horaires les plus pertinents. Ces contrôles sont effectués conjointement avec l’escadron départemental de sécurité routière de la Sarthe. Ce dernier compte une centaine de personnes dont des motocyclistes.
Le commandant Stéphane Dumond a confié que les refus d’obtempérer sont assez fréquents mais qu’à chaque fois, ils parviennent à arrêter les contrevenants.
Le sous-préfet a reprécisé l’objectif sur le plan national, de poursuivre les efforts pour faire baisser le nombre d’accidents à 2000 morts par an.
Mardi 29 août, quatre gendarmes plus trois membres de l’escadron à moto étaient donc de sortie dans le secteur de Chenu pour des contrôles routiers. Ils ont commencé par le centre bourg de Chenu, puis se sont déployés aux alentours. Ils ont relevé un total de quatre excès de vitesse : 133 km/h, 110 km/h et 113 km/h au lieu de 90 km/h et pour un jeune conducteur 110 km/h au lieu de 80 km/h.
Pour en savoir plus : la page Facebook de la gendarmerie de la Sarthe.
/ Le Courrier - L'Écho /

appel à témoins

Après l’accident mortel à Chenu, la gendarmerie lance un appel à témoins

Les gendarmes lancent un appel à témoin après l'accident mortel survenu à Chenu, lundi 14 août 2017.

 

Les gendarmes souhaitent entendre le premier témoin de l’accident mortel qui a eu lieu à Chenu. 
©Le Petit Courrier – L’Echo de la Vallée du Loir
La gendarmerie lance un appel à témoins pour retrouver la personne qui s’est arrêtée en premier sur les lieux de l’accident mortel survenu le lundi 14 août 2017 à Chenu.
Cette personne est invitée à appeler le 02 43 46 30 56.

Cet après-midi-là, vers 16 h 15, deux véhicules dont un de La Poste sont entrés en collision au carrefour entre la D10 et la D30.
La factrice, âgée de 22 ans, qui conduisait l’un des deux véhicules, est décédée. Les deux occupants de l’autre voiture, deux hommes de 26 et 27 ans, ont été gravement blessés.
Selon les gendarmes, le compteur de vitesse de la voiture dans laquelle se trouvaient les deux hommes était bloqué à 130 km/h.
La jeune femme ne portait pas sa ceinture de sécurité et n’aurait pas marqué suffisamment longtemps le stop.

/ Le Courrier - L'Écho /

vendredi 25 août 2017

Comice

COMICE
J-1

Ce vendredi au café de la Gare


Il y a quelque chose de très reposant dans ce premier EP de Kenosha bird.
On peut le chercher dans le patronyme du groupe :
-Kenosha est une ville du fin fond du Wisconsin, lui-même au fin fond des Etats-Unis, là où les routes sont larges comme des maisons pour des voitures qui pourraient accueillir des piscines dans leur coffre.
Ceux qui y vivent vont à la chasse, à la pêche, trouvent une forêt sitôt sortis de leur zone résidentielle calme et accueillante.
-Oneida, le nom de ce disque est également une ville, cette fois de l'Etat de New-York. La lointaine banlieue dans laquelle dort une classe moyenne supérieure, bien loin de l'effervescence de la grande pomme, où l'on va travailler du lundi au vendredi.

Sur la pochette, il y a cette barque qui attend de fendre une eau calme. Une invitation que le groupe Tourangeau honore d'une balade musicale et totalement muette.

On se fait alors balader durant 26 minutes. Le son est soigné : un bel équilibre se dessine dès la première piste entre les différents instruments. La personnalité du groupe se dévoile assez rapidement : après une introduction calme, un petit crescendo s'installe, un revirement d'ambiance chamboule l'ordre établi par une boucle musicale...mais on se laisse sans cesse mener.

Le traitement infligé aux instruments n'est jamais brutal. La douceur et la finesse des musiciens ne peut que vibrer jusqu'aux oreilles des auditeurs. Les 6 pistes sont reposantes, mais elles ne manquent pas de faire turbiner la machine à images.
Cette musique apaisante est aussi inspirante : elle rappelle les belles heures de Microfilm (sans les samples) ou même les talentueux Mogwai.
Une ambiance diffuse se répand durant l'écoute du disque. A priori, elle manque de moments forts, et c'est sans doute la plus grande faiblesse d' "Oneida". Mais les compositions sont..."insidieuses". Elles ne semblent pas marquantes. Pourtant, on peut facilement se surprendre à fredonner quelques notes qui remettent en marche le souvenir d'un titre enchantant.

Kenosha bird réussit à provoquer ce type de réaction sans le moindre artifice : à la simple force de son sens mélodique, de son toucher avec ses instruments, les musiciens transportent bien au-delà de cette petite demi-heure.


A lire sur:https://www.coreandco.fr/chroniques/kenosha-bird-oneida-6026.html

jeudi 24 août 2017

Messe à Chenu, au comice de Chenu

Une messe sera donnée lors du comice de Chenu, 
dimanche à 10h30
Cette messe sera chantée et accompagnée d'une chorale:
Les "Swing Gospel Singers"

L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes souriantes, personnes debout, barbe et plein air
Vous êtes tous invités à venir répéter les chants
 pour cette messe le samedi 26 aout
 à 15h à l'église de Chenu
 L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes souriantes, personnes debout et intérieur

Yves de Saint Jean au Comice de Chenu

Après 9 ans d'absence, dans quelques jours, les 26 et 27 août, aura lieu le comice à Chenu, notre village. Au cours de mes rencontres, j'ai glané ici ou là des paroles d'anciens que j'ai notées dans mon carnet bleu. Je n'ai pu résister, dans mon dernier livre, « Le Grand Chambardement » à décrire un possible comice qui se serait déroulé il y a quelques années, à l'heure où la mécanisation n'avait pas encore envahi nos campagnes. 

 

On pourra me retrouver sur mon stand les 26 et 27 août prochains où je me ferais un plaisir de dédicacer mon livre « Le Grand Chambardement ».

En voici un extrait :
« …Ce samedi matin, le village se réveille dans un fracas de roues de charrettes, d'appels, de beuglements et de hennissements. Ça crie, ça gueule. Éleveurs, artisans, producteurs s'interpellent, vont et viennent chacun à la recherche de son emplacement.  A 9 heures, 250 bovins, 105 chevaux de trait ou de selle, juments diligencières ainsi que tout le matériel agricole sont en place. Les bêtes sont lavées, tondues, bichonnées. Les chevaux ont la crinière et la queue tressées de rubans rouge, couleur du percheron. Les sabots, nettoyés, sont passés à la graisse.
Les animaux sont attachés par section, le nez tourné vers la ficelle depuis le veau jusqu'à la vache de dix ans en passant par la génisse portante. Toutes ces bêtes magnifiques, alignent confusément leurs croupes inégales dans un chatoiement de couleurs.
Outre les chevaux et les vaches, on y présente aussi ânes, poneys, taureaux, bœufs, porcs, volailles, chèvres et moutons. Tous les produits des terroirs sont là : miel, légumes, vins, œufs, fromages et charcuterie…
On y expose et vend de la vannerie, des poteries, des harnais, des cordages, de la vaisselle, des vêtements, des chaussures, des oiseaux en cage, des machines agricoles, des furets et même des cochons d’Inde.
Un veau a perdu sa mère et suit la jument percheronne du gars Léon.
Gustave s'en amuse :
« Léon, C'est ti qu'ta jument aurait fait un veau ?
« Rien d'étonnant mon gars Gustave, ta mère elle a bien fait un âne ». Gustave n'insiste pas.
A 11h30, le cortège officiel arrive avec Monsieur le Préfet dans une Chenar et Walker rutilante. Sénateur, député, conseiller général, directeur de la chambre d'agriculture, vétérinaires, maires des communes environnantes sont arrivés par le train ou en carrioles. La plupart sont accompagnés de leurs épouses ou de charmantes jeunes filles aux corsages ajustés et bien chapeautées.
Pour tous ces personnages, être présent lors de la fête d'un comice est indispensable et nombre d'élus locaux en font, dans leur carrière politique, une étape intermédiaire entre la mairie et le conseil général.
Le cortège a suivi le programme en visitant les stands un à un. Chacun admire, goûte, soupèse, questionne, plaisante.
Le forgeron, Célestin, travaille devant les officiels une pièce en fer forgé qu'il offre à Monsieur le Préfet. Avec des airs de connaisseurs, on s'est permis de tâter le cul des vaches qui ruminent lentement en clignant des paupières.
On s'extasie devant les nouvelles moissonneuses-lieuses, barattes et charrettes. Le cheval est encore roi même si l'automobile conquiert un peu d'espace et on admire les stands Peugeot et Citroën qui présentent une Rosalie et une C4G. On peut même monter dedans.
L'incorrigible Albert, toujours en quête d'une nouvelle conquête a jeté son dévolu sur une charmante jeunette, beau « petit poulet de grain », la peau du visage tavelée de son, peu farouche au demeurant qui accompagne le conseiller général. Avec sa voix de charmeur, il lui a proposé de tester le confort et le moelleux des bottes de paille de seigle et de blé entassées aux abords du champ de foire.
L'affaire fut rondement menée.
Dans sa précipitation à vouloir rejoindre le cortège qui s'approche de l'estrade, la « donzelle », le bibi de travers, a coincé sa robe dans sa culotte laissant découvrir une cuisse et une fesse d'une blancheur immaculée.
Quelques vieux monocles en tombent de surprise et on a frôlé le scandale quand une bande de mioches dont fait partie l'inévitable Gérard, entonnent tous en cœur : « On a vu sa culotte ! On a vu sa culotte !
Une bonne amie, comprenant la situation, arrive à la rescousse. D'un geste vif et précis, elle remet les choses en place. Le brin de paille a disparu des cheveux et le bibi retrouve sa position d'origine.
Un petit sourire rassure le conseiller général. Ouf !
« Y paraît que l'apéritif est offert par Byrrh ? »
La rumeur est rapidement confirmée et à l'heure des discours, il y a plus de monde sur l'estrade que devant ; quelques personnes mais surtout vaches, veaux, cochons et chèvres.
« Heureusement, tous nos fans sont encore là ! » glisse avec humour le sénateur à son ami député.  Albert écoute d'une oreille distraite. Il ne croit pas aux boniments de ces politiciens qui vous enseignent comment vendre des patates alors qu'ils ne savent même pas comment pousse un radis.
Son escapade, c'est sa petite vengeance.
Pendant tout ce temps, entre les rangées d'animaux, des messieurs avancent d'un pas lourd. Ils examinent chaque animal et se consultent à voix basse, d'un simple geste ou d'un regard. Ce sont les juges, des agriculteurs des cantons avoisinants qui ont suivi une formation pour expertiser et noter chaque animal.
Sur les champs de la Moussardière, on a commencé le concours de labour. Jacquot s'y est inscrit. Dans le village, une délégation parcourt les rues pour noter les maisons fleuries, les jardins et les boutiques.
Moment festif, le comice rassemble les communautés villageoises en provenance de l'ensemble du canton. Fanfares, pompiers, estrade ornée, jeux, feu d'artifice, repas, c'est un lieu de divertissement et de sociabilité rurale intense.
Le banquet officiel enfin et surtout fait partie de cette convivialité. A ce moment, Monsieur le Maire se lance dans un discours mais se perd dans ses feuilles et bafouille des phrases incompréhensibles. Il l'avait pourtant répété toute la semaine en lisant à haute voix ses textes aux vaches dans l'étable. Le député sauve l'affaire en le remerciant chaleureusement de son accueil. Et puis les discours, tout le monde s'en fiche. L'important c'est ce qu'il y a dans l'assiette et le verre. On boit, on se régale. On est là pour prendre du plaisir. Potage tapioca, Anguille sauce tartare, Bouchées à la Reine, Poularde de la Flèche, Filet de bœuf Richelieu, Gigot d'agneau, Flageolets maître d'hôtel, Salade, fromages, Crème vanille, Biscuit de Savoie, Coupe de fruits, Café - liqueurs, Vins de pays rouge et blanc
Dans les allées et entre les stands on trinque et on avance au nez, le fumet est franc, agréable et parfumé : saucisses, gigots et grillades.
La foule est dense, discute, s'informe, fait des affaires. Lucien a commandé une charrette à Louis, il passera à l'atelier. La buvette est débordée.
En fin de journée, le palmarès des concours est proclamé.
Pour le fermier, l'éleveur, le serviteur, la bonne, le charretier, l'honneur d'être proclamé à haute voix et de recevoir la récompense au milieu de tous les cultivateurs du canton est aussi puissant que l'argent dont se compose le prix. Le comice peut rapporter à chaque gagnant plusieurs centaines de francs, parfois l'équivalent de un ou deux ans de salaire pour un cochon, une jument ou un légume mieux présenté que celui du voisin. Pour tous ceux qui sont présents aux concours, le chiffre de la prime n'est rien mais la manière dont elle est remise fait tout. La cocarde que l'on accroche à l'oreille de sa vache et la plaque qui sera clouée sur la porte de l'écurie est la reconnaissance d'un amour du travail bien fait.
Jacquot termine deuxième du concours de labour et gagne 125 francs. C'est Laurent, des Bourdillots qui remporte la charrue brabant de marque Melotte à deux versoirs basculants. Gilbert, de la Tuile est récompensé par un premier prix pour ses vaches normandes et empoche 250 francs.
La journée se termine par un feu d'artifice et un grand bal.  Le comice est une véritable assemblée, un spectacle authentique, un lieu d'échanges et de rencontres.
Les gars et les filles ont tous leur chance « il n'y a pas de si vilain pot qui ne trouve son couvercle » dit-on.
Jeanne a rejoint Jacquot.
« Il a tout pour lui. C'est une fille qui n'sait jamais déplacée. On pourrait bin être de noces pas tard ! » commentent les anciens.
C'est ce soir là que Jacquot a fait sa demande et Jeanne a dit oui.
La fête touche à sa fin. Les animaux sont repartis, les stands sont vides. Les premières gouttes d'un orage font leur apparition comme si le ciel versait quelques larmes de regrets après deux jours placés sous le signe de la solidarité, de la convivialité et de l'entraide.
Il faut maintenant faire place nette. Une dizaine de personnes de la commune vont y consacrer plusieurs journées.
Gilbert, de la Tuile est revenu récupérer la vache qu'il a oubliée. Il cherche ses sabots qu'il avait enlevés hier soir pour danser. Un peu éméché, on l'avait surpris entrain de chanter à tue-tête dans les allées de la foire :
  • « J'fais pipi sur l'gazon,
  • Pour embêter les coccinelles !
  • J'fais pipi sur l'gazon,
  • Pour embêter les papillons ! »
  • ...
  •  
…... A suivre
« Le Grand Chambardement » en dédicace les 26 et 27 août prochains sur mon stand du comice.

 

Le comice...

Je vous invite à lire Yves de Saint Jean:

J'ai relu récemment le chef-d’œuvre de Gustave Flaubert, « Madame Bovary ».
Le roman comporte plusieurs grandes scènes comme celles du fiacre, la visite du théâtre, le bal ou la noce.
Celle consacrée aux comices est certainement une des plus longues de l'ouvrage.
Flaubert y a consacré beaucoup de soin et d'énergie. Il a manifesté le désir d'assister à des comices pour y puiser les éléments essentiels et nécessaires à l'écriture comme s'il s'agissait, pour lui, de répondre à une ambition réaliste en s'intéressant à la société dans sa globalité.
Il n'était pas un chaud partisan de ce type d'événement. Dans une lettre du 18 juillet 1852 à Louise Collet, sa maîtresse, il écrit : « ce matin, j'ai été à un comice agricole, dont je suis revenu mort de fatigue et d'ennui. J'avais besoin de voir une de ces ineptes cérémonies rustiques pour ma Bovary...»
Dans ce sublime roman qui paraîtra d'abord en 1856 dans la « Revue de Paris » fondée par Maxime Du Camp, Flaubert, le bûcheron de l'écriture, se livre à une virulente satire de la bourgeoisie et du monde politique de l'époque dans la lignée de Balzac, le visionnaire qui avait abordé le même sujet dans son roman « La femme de trente ans ».
Il y traduit dans un style merveilleux toute une société et les mœurs provinciales. Il restitue l'état d'esprit du public, l'atmosphère de la fête en s'attachant aux moindres détails, personnages et animaux sont devant nous : « je suis sûr de ma couleur et de bien des effets » écrit-il à Louise Collet dans une lettre du 18 juillet 1853.
C'est à Yonville, village fictif de Normandie, où se sont installés Emma et son mari Charles Bovary, qu'ont lieu les comices agricoles. L'écrivain se serait inspiré du village de Ry en Seine-Maritime.

Voici un bref extrait suivi du discours d'un conseiller de la préfecture, M. Lieuvain, délégué par le Préfet pour le représenter. Discours prononcé sur le parvis de la mairie devant toute la population de la ville et des environs.
«... Ils arrivèrent , en effet, ces fameux comices ! Dès le matin de la solennité, tous les habitants, sur leurs portes, s'entretenaient des préparatifs ; on avait enguirlandé de lierre le fronton de la mairie ; une tente dans un pré était dressée pour le festin, et au milieu de la place, devant l'église, une espèce de bombarde devait signaler l'arrivée de M. le Préfet et le nom des cultivateurs lauréats...
...Cependant le pré commençait à se remplir, et les ménagères vous heurtaient avec leurs grands parapluies, leurs paniers et leurs bambins. Souvent il fallait se déranger devant une longue file de campagnardes, servantes en bas bleus, à souliers plats, à bagues d'argent, et qui sentaient le lait quand on passait près d'elles... »
...Lieuvain venait de s'essuyer la bouche avec son mouchoir de poche. Il reprit :
« Et qu'aurais-je à faire, messieurs, de vous démontrer ici l'utilité de l'agriculture ? Qui donc pourvoit à nos besoins ? Qui donc fournit à notre subsistance ? N'est-ce pas l'agriculteur ? L'agriculteur, messieurs, qui, ensemençant d'une main laborieuse les sillons féconds des campagnes, fait naître le blé, lequel, broyé, est mis en poudre au moyen d'ingénieux appareils, en sort sous le nom de farine, et, de là, transporté dans les cités, est bientôt rendu chez le boulanger, qui en confectionne un aliment pour le pauvre comme pour le riche. N'est-ce pas l'agriculteur encore qui engraisse, pour nos vêtements, ses abondants troupeaux dans les pâturages ? Car comment nous vêtirions-nous, car comment nous nourririons-nous sans l'agriculteur ?...
...Continuez ! Persévérez ! N'écoutez ni les suggestions de la routine ni les conseils trop hâtifs d'un empirisme téméraire ! Appliquez-vous surtout à l'amélioration du sol, aux bons engrais, au développement des races chevaline, bovine, ovine et porcine ! Que ces comices soient pour vous comme des arènes pacifiques où le vainqueur, en en sortant, tendra la main au vaincu et fraternisera avec lui, dans l'espoir d'un succès meilleur ! Et vous vénérables serviteurs, humbles domestiques, dont aucun gouvernement jusqu'à ce jour n'avait pris en considération les pénibles labeurs, venez recevoir la récompenses de vos vertus silencieuses, et soyez convaincus que l’État, désormais a les yeux fixés sur vous, qu'il vous encourage, qu'il vous protège, qu'il fera droit à vos justes réclamations et allégera, autant qu'il est en lui, le fardeau de vos pénibles sacrifices... »

 
Le dessin aquarellé, intitulé « le comice agricole » qui illustre cet article est de Charles-Henri Pille né en 1848 à Essôme -sur-Marne et mort à Paris en 1897. Il est connu pour ses peintures d'histoire et ses scènes de genre souvent teintées d'humour. Apprécié de Vincent Van Gogh, il est surtout réputé pour ses dessins à la plume. Il publie dans la revue « Le chat noir » et illustre une trentaine d'ouvrages dont : « Les œuvres d'Alfred de Musset » chez Alphonse Lemerre en 1876, « Les Contes de Perrault » chez le même éditeur en 1880, « Quentin Durward » de Walter Scott à la librairie Firmin Didot ou « Notre Dame de Paris » de Victor Hugo en 1886 encore chez Alphonse Lemerre etc....

 

mardi 22 août 2017

Comice 2017

 Les associations terminent leur char pour le défilé, ici le club de pétanque de Chenu.


Pendant ce temps là les organisateurs se réunissent pour finaliser l'implantation de la fête sur le terrain.
 Les ainés rureaux, l'association Génération Mouvement a fini son char...mais on ne le montre pas encore!
A dimanche!

dimanche 20 août 2017

Ce dimanche!

Cest la brocante organisée par le comité des fêtes de Chenu!
on y va!

Comice, rendez vous lundi 21 aout 9h sur le terrain...

Il aura lieu les samedi 26 et dimanche 27 août. Une soixantaine de personnes a assisté à la dernière réunion de préparation du comice, au début du mois.
Il s'agissait essentiellement de recruter des bénévoles pour établir les équipes de montage et de démontage des stands, de décoration du village... « Tout le monde a proposé son aide, même ponctuelle, annonce Éric Martineau, adjoint au maire. C'est agréable de voir la population se mobiliser sur un même événement. »
À partir du 21 août, les installations débuteront sur les champs réservés au comice. Les volontaires pourront s'y présenter.Chacun s'est senti concerné par l'organisation du comice.

Merci le OUEST FRANCE et Murielle Bernardin:
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chenu-72500/les-habitants-mobilises-pour-le-prochain-comice-5191244

Lors d'une réunion de préparation, Solange Carré, a dévoilé le programme du comice agricole des 26 et 27 août. Une exposition de fruits et légumes, et des démonstrations artisanales auront lieu les deux jours.
Le samedi matin, les concours de bouquets fleuris et de botanique sont réservés au moins de 18 ans. La visite officielle aura lieu à 11 h, accompagnée de l'harmonie municipale de Disé-sous-le-Lude.
Le traditionnel concours de bêchage des maires aura lieu l'après-midi, ainsi que le concours de labours. Des chevaux de trait participeront au concours de labours.
Le dîner spectacle qui débutera à 20 h 30 sera animé par Family Cabaret. La journée se terminera par un bal.
Le dimanche, un marché fermier s'installera dès 10 h, « nous accueillerons un groupe de Gospel pour animer la messe de 10 h 30 », annonce Solange Carré.
À l'occasion de ces festivités, un concours de fermes fleurie est organisé. Deux catégories sont en compétitions : fermes d'actifs et fermes de retraités. Le jury passera fin août. Les inscriptions se font en mairie. Les chars défileront à partir de 14 h.
Un spectacle pyrotechnique clôturera ces deux jours, à partir de 22 h 30. Des tickets de tombola sont en vente et permettront de gagner un séjour d'une valeur de 500 €, un ordinateur portable, une tablette numérique, une plancha et de nombreux autres lots.
Inscriptions en mairie pour les plateaux-repas du samedi midi, à 12 €, le dîner spectacle, à 24 €, le jambon grillé avec une animation du dimanche, à 12 €.
Samedi 26 août et dimanche 27, comice agricole.



Merci le OUEST FRANCE:
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chenu-72500/le-programme-du-comice-agricole-des-26-et-27-aout-5192901
Solange Carré au centre, avec les organisateurs du comice.

C'est la brocante de Chenu!

Aucun texte alternatif disponible.

mercredi 16 août 2017

Le comice approche...

Belle maison à Chenu,
les tournesols sont très beaux!
Belle idée pour le comice!
L’image contient peut-être : maison, arbre, plante, ciel et plein air

Découverte du monde INDIEN à la Maison Bleue de Jupilles

un petit rappel sur les activités "Découverte du monde INDIEN" qui auront lieu au TIPI
 le vendredi 18 et le mercredi 30 août.
Pour plus d'infos ou pour s'inscrire: 02.43.44.91.42. ou par mail.
Cordialement,
Annie Olivier.

mardi 15 août 2017

Condoléances...

Je n'ai pas l'habitude, de relater ici sur ce blog les mauvaises nouvelles.
Seulement, un visage commençait à nous être familié, celui de notre nouvelle et jeune factrice.
Hier , lors de sa tournée, elle a perdu la vie, au carrefour dit "la patte d'oie".

Nos pensées et condoléances vont à sa famille, son jeune enfant, ses proches, ses collègues de travail et amis.

Triste.



Extrait du petit courrier du Val du Loir:

Accident mortel à Chenu lundi 14 août 2017

"Lundi 14 août 2017, à Chenu (Sarthe),  à l’intersection entre la D10 et la D30, vers 16h15, les pompiers de Château-du-Loir et Lathan (ambulances) et de Neuillé-Pont-Pierre (véhicule de secours routier) sont intervenus suite à un accident de la circulation entre deux véhicules légers, dont un véhicule de La Poste.
Trois victimes
Deux des trois victimes ont été gravement blessées : un homme de 26 ans et un homme de 27 ans. tous deux ont été transportés à l’hôpital Trousseau à Tours.
La troisième victime, une jeune femme de 22 ans, est décédée. C’est elle qui conduisait le véhicule de La Poste."

samedi 12 août 2017

Le vide grenier de Chenu par Yves de Saint Jean

 Merci à Yves

C'est devenu une tradition.
Comme chaque année depuis 22 ans, le Comité des fêtes de Chenu organise son bric-à-brac, vide-grenier. Cette année, il aura lieu le dimanche 20 août, précédant d'une semaine un autre événement d'importance : le Comice !!
On s'installe dès 4 heures du matin, d'autres ont même dormi dans leur camping-car pour ne pas louper le bon emplacement.
Ainsi, pendant toute une journée, rues, trottoirs, place et terrain municipal seront envahis d'un joyeux bazar hétéroclite où se côtoient batteries de cuisine, vieux outils, manches de pioche, collection de verres de bière, livres d'informatique, robes, pantalons, vieux chiffons, tuyaux d'arrosage etc... « Vide-poubelles » disent les authentiques brocanteurs, vrais professionnels venus tôt le matin flairer les bonnes affaires.
Pour beaucoup, venir jouer au marchand est devenu le hobby des dimanches d'été où l'on vient tenter de larguer la cireuse achetée il y a cinq ans sur un coup de tête ou la machine à pain qui n'a jamais connu l'odeur de la farine.
Pour les gamins, c'est l'occasion de s'initier au commerce en se débarrassant des vieux jouets :
« Quatre euros la trottinette ? » - « Je te la prends à trois ! »
Tout s'achète et se vend avec des « si » devenus arguments de vente : « si tu es bricoleur ?», « si tu le peints en bleu ! », « si vous savez coudre !» si, si, si...
En parcourant les allées de ce grand marché ouvert on peut, sans le vouloir, s'improviser archéologue du moment. Le vide-grenier est le lieu où l'on voit les modes passer. Il y a quelques années on buvait son café dans des mazagrans et on mangeait dans des assiettes en pyrex de couleur sur des tables en formica. En observant de plus près les objets, les visages, les postures de celles et ceux qui déballent, on pourrait arriver à faire le portrait de leurs existences personnelles et imaginer en quelques secondes une histoire ou les errances d'un couple.
Ici on vend des guides pratiques liés à l'harmonie du couple et autres plaisirs, là une batterie d'engins de musculation, plus loin une collection de films d'horreur ou tous les disques de Joe Dassin. Des stands deviennent le témoignage des années lycées : romans classiques, Balzac, Flaubert en veux-tu-en-voilà, études sociologiques, communication, publicité, informatiques, que faire après le Bac ou le BTS ?... On trouve des piles de romans « France-Loisirs » vendus par abonnement, des cartons de revues d'art, de voyages, de jardinage, de bricolage, des magazines sur tous les meilleurs sites web ou comment gagner de l'argent sur internet...
Le bric-à-brac, vide grenier est l'occasion de se débarrasser de ce que l'on n'a jamais aimé, des cadeaux épouvantables ou ratés, des habits trop petits ou trop grands, de ce qui ne nous ressemble pas ou plus. Plaisir de les voir quitter les placards. C'est aussi accepter de se séparer des choses, d'oublier les époques, les projets et les passions passés.
"Ils aimaient avec force ces objets que le seul goût du jour disait beaux : ces fausses images d'Epinal, ces gravures à l'anglaise, ces agates, ces verres filés, ces pacotilles neo-barbares, ces bricoles para-scientifiques..."écrivait Georges Perec dans "Les Choses" en 1965.
Un peu d'histoire
On pratique le commerce de vieilleries depuis l'antiquité.
Des textes anciens font référence à des marchés qui se tenaient sur l'Agora d'Athènes où poteries, vieilles fripes et autres curiosité étaient vendues à la sauvette.
Au Moyen Âge on n'hésite pas à vendre jusqu'à ses chausses trouées pour partir en pèlerinage. Des foires apparaissent et des corporations se forment.
Face au développement de ces marchés parallèles, Louis XIV décide de contrôler les pratiques de ce commerce par ordonnance royale. Ainsi les marchands d'occasion doivent consigner l'origine des marchandises et les prix de vente. C'est à partir du XVIIIème siècle que les collectionneurs se font plus nombreux à la recherche d'objets rares et précieux. Pour enrayer le commerce d'objets volés, on enregistre l'état civil des vendeurs pour échapper aux poursuites judiciaires.
A la Révolution les biens saisis à la noblesse et au clergé deviennent biens nationaux qui sont vendus publiquement pour renflouer les caisses de l’État. C'est l'époque où les ventes aux enchères se démocratisent.
Au début du XXème siècle apparaissent les premiers « marchés aux puces ». On y vendait sous le manteau des rebuts et de la vieille literie infestée de parasites. L'expression viendrait ainsi d'un chineur anonyme qui se serait écrié en voyant les tissus couverts de vermines : « ma parole, c'est le marché aux puces ! ». L'expression est restée et a fait le tour du monde.
Les brocantes et vide-greniers tels que nous les connaissons actuellement se sont développés en France à partir des années 60 sauf pour la célèbre braderie de Lille où l'on suppose, sans qu'aucun document ne l'atteste vraiment, que la tradition de cette énorme foire remonterait au XVème siècle, à l'époque où les domestiques lillois avaient obtenu le droit de vendre entre le coucher et le lever du soleil, les vieux vêtements et objets usagers de leurs patrons.
L'expression « Vide-grenier » est répandue dans toute la France mais on l'appelle aussi « Braderie » et « Réderie » dans le Nord et en Picardie, « Foire-à-tout » en Normandie, « Pucier » en Dauphiné, « Bric-à-brac » dans le Centre et l'Ouest, « Vide-armoire », « Vente de garage », « Vide-maison » ou encore « Vide-poussette » pour les ventes de vêtement et accessoires pour enfants.
Le terme de « Brocante » est plus généralement utilisé pour les ventes de professionnels de l'antiquité.
Il est bon de rappeler que jusqu'au début du XXème siècle, les particuliers répugnaient à vendre par eux-mêmes, surtout pour les plus riches qui préféraient soit jeter, soit donner. Les rebuts ou biens d'occasion étaient abandonnés aux rejetés de la sociétés, mendiants, minorités brimées, chiffonniers souvent installés à la périphérie des villes et villages.
Il faut attendre les années 70 pour que la vente d'objets particuliers se démocratise. Attachés viscéralement, pour beaucoup, à leur patrimoine depuis des décennies, les particuliers acceptent subitement de se débarrasser des assiettes de la tante Adèle et des vieilles armoires. Le marché d'occasion n'est plus réservé aux populations pauvres et exclues.
A contre-courant de la société de consommation, le « vide-grenier » participe à une économie circulaire qui privilégie la récupération et le recyclage. Il peut procurer un appoint financier parfois non négligeable et, parfois, constituer un travail dissimulé pour des particuliers malins et organisés qui participeraient à de nombreuses manifestations.
Alors, si vous rechercher le grand livre du bricolage, une collection de pin's, une batterie de vieilles casseroles, une collection de boulons, des pneus pour la caravane, les mugs des stations-services ou la lampe de bureau vintage...
Rendez-vous à Chenu 
le 20 août prochain !!
  

La présidente du Comité des fêtes de Chenu Mme Odile Cheneveau remercie Yves de Saint Jean pour ce très bel article de promotion de la brocante de Chenu


Bientôt le vide grenier de Chenu

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Une belle réunion de comice

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Lors de la dernière réunion de préparation du comice, vous étiez une bonne soixantaine de Catoniciens et présidents d'associations à vous être déplacés.
Merci à tous .
Le but de cette réunion était de faire appel aux bénévoles, et vous êtes nombreux.
Si vous avez manqués cette réunion , pvous pouvez vous inscrire en mairie au 02 43 46 00 56
et dès le lundi 21 aout, vous êtes tous invités à participer aux travaux de montage du Comice.
Merci d'avance.

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La Fare à Chenu

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La Fare à Chenu, petite rivière qui sépare Chenu et Saint Germain d'Arçé.
Préservons notre belle Nature.

L’image contient peut-être : plante, arbre, plein air, nature et eau

La distribution est terminée...

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Yves de Saint Jean à lire... en attendant le comice


Une fête qui montre la réalité d'une ruralité qui se bat pour exister.
A l'origine, le comice était un événement essentiellement agricole tourné vers l'agriculture d'où son appellation de « Comice agricole ». C'était le lieu où l'on échangeait des expériences, des conseils et où le cultivateur découvrait les innovations en matière d'élevage et de cultures. C'était un moyen quasi exclusif de communication et d'information.
En 2017, le terme de « comice agricole » ne reflète plus sa définition originelle. L'appellation de « COMICE » pourrait se suffire à elle-même comme une marque destinée à valoriser la vie rurale.
Je garde en mémoire cette histoire personnelle, alors que j'essayais de faire la promotion de l'un de mes ouvrages à travers des médias parisiens. Mon interlocuteur, après m'avoir brièvement écouté m'a demandé où je vivais. C'était l'époque où j'habitais un petit village de Normandie, fief de mon épouse :
-« Les culs-terreux de province ne nous intéressent pas...» telle fut sa réponse brutale et insultante. J'en ai gardé un profond ressentiment et une rancœur particulière à l'égard de cette pseudo-bourgeoisie méprisante qui se prend pour une élite sociale.
Pour certains, la ville incarnerait la modernité, pas la campagne.
A l'heure où l'on assiste au grand détricotage des services publics en milieu rural, où l’État se désengage totalement, en 2017, il est paradoxalement plus simple d'administrer une grande métropole qu'une petite commune rurale sans moyen où il faut de la ténacité, du courage, de l'intelligence et un grand esprit de sacrifice.
Les habitants de la campagne ne sont pas des « gens de rien » quand on y voit les initiatives, les innovations d'élus locaux, d'associations ou de petits entrepreneurs qui n'attendent pas que tout vienne d'en haut.
A la campagne on est attaché à son territoire. On y maintient encore une certaine solidarité et sincérité. Les inégalités sociales y sont moins marquées.
Au « COMICE » on n'y vient plus pour seulement « tâter le cul des vaches » mais pour affirmer et défendre une certaine qualité de vie. Fête rurale par excellence, bon enfant et joyeuse, elle doit être organisée pour réunir toutes les composantes de cette ruralité : particuliers, retraités, politiques, associations, commerces, artisans, entrepreneurs...
Le « COMICE » doit être une de ces fêtes qui montre la réalité d'une ruralité qui se bat pour exister où chacun est en mesure d'apporter sa personnalité, son savoir-faire et sa joie de vivre.
C'est la réalité de milieux populaires que les élites bien installées dans des palais dorés seraient bien inspirées de ne pas oublier.

C'était à Chenu en 1990 et 1999

J'ai retrouvé quelques photos des comices de ces années là où les rues de Chenu étaient particulièrement animées.

Pays du Loir

À la découverte de ce charmant village blotti entre le coteau et la rivière. À travers les rues commerçantes, le guide dévoilera caves à vin, lavoirs, église, maisons de bourg et de villégiature. Avec le Pays d’art et d’histoire. À découvrir à la lueur des lampions. Mardi 15 août, 20h45, Devant l’office de tourisme, place de la République, La Chartre-sur-le-Loir. Tarif 3EUR, autre : gratuit moins de 15 ans. Contact et réservation : 02 43 38 16 83, 02 43 38 16 60, info@vallee-du-loir.com, www.pays-valleeduloir.fr

mercredi 9 août 2017

Au café de la Gare ce vendredi




Pour la 1ère fois en Sarthe !
A la croisée du hip hop, du rock et de l'électro, des textes percutants mixent avec audace rap, slam & chanson française.
SNOW emmène subtilement son public sur des rythmes éloquents, dansants mais aussi grisants; parfois explosifs et calmes, à l’image de son personnage.

youtube.com/watch?v=BMk4gkenVX8
facebook.com/SnowMusique

snow-musique.com


Café de la Gare, 8 place de la gare - Chenu 72500
Entrée libre - 20h
---------------------------
https://www.facebook.com/cafedelagarechenu/
https://www.facebook.com/musique2nuit.prod
 
Entrée Gratuite

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Comice: participez aux divers concours :

COMICE AGRICOLE 26 et 27 Août 2017 à CHENU

Vous êtes tous cordialement invités à participer aux divers concours :
- Concours de bouquets fleuris réservé aux moins de 18 ans.
Réalisation de deux bouquets : fleurs des jardins et fleurs des champs, apportez vos vases.
- Concours de botanique et jugement de bétail
- Concours de bêchage et de labour motoculteurs
- Concours de fermes fleuries pour agriculteurs et retraités agricoles.
Nous recherchons des exposants :
- de fruits et de légumes de vos jardins
- de bovins, ovins, caprins, poneys et ânes, avec carte sanitaire.
- Exposition de volailles, lapins, autres petits animaux, apportez vos cages.
S’inscrire à la mairie : 09 65 02 16 47 
 
Le comité d’organisation.

Collecte des déchets

‍Bonjour,

En raison du 15 août férié, la collecte des déchets sera décalée d'une journée à compter du 15 août.

Cordialement,

Sophie ROGHE
Chargée de Communication
Syndicat du Val de Loir
5 bis boulevard Fisson
72 800 LE LUDE
tél : 02.43.94.86.94.
www.syndicatvaldeloir.fr

lundi 7 août 2017

Recrutement

Sud-SartheParu le : 28/07/2017dans Le petit Courrier du Val de Loir

Recrutement : 
 A Montval sur Loir, ARO Welding Technologies compte actuellement 301 salariés en CDI et une soixantaine d'intérimaires. 
«De septembre à la mi-décembre, nous allons faire face à un surcroît d'activité important, explique Jean-Yves Davis, président de la société.
 C'est pourquoi nous recrutons 40 personnes en intérim et une dizaine en CDI pour renforcer notre structure». 
Jean-Yves David fait en outre savoir que «Nous sommes toujours ouverts à des candidatures spontanées.
 Je suis d'ailleurs surpris qu'on n'en reçoive pas plus, étant donné le nombre de gens qui sont au chômage».
 Chez ARO, les intérimaires bénéficient d'une formation qui va de une à trois semaines avant de pouvoir travailler de façon effective.
 «On essaie aussi d e prendre des apprentis, nous en comptons une dizaine, j'aimerais qu'on monte jusqu'à 20», souligne le dirigeant.

mercredi 2 août 2017

Réunion Comice

On vous attend nombreux ce jeudi soir afin de préparer le Comice de Chenu

Rendez vous demain soir, jeudi 3 aout, 20h
à la petite salle communale 

La réunion sera suivie d'un apéro dinatoire!

Le Comice

 Je vous invite à lire Yves de Saint Jean et son blog:


Le dernier s'est déroulé à Chenu en 2008. Organisé de commune en commune chaque année, il revient dans notre village dans quelques semaines, les 26 et 27 août prochains.
Je veux parler du « COMICE ».
Pour certains, le terme présente des relents de ringardise, d'autres ignorent même totalement sa signification.
Alors, petit rappel historique de cette tradition qui mêle compétition, innovation, tradition et fête.
Une tradition ancienne 
Selon le dictionnaire de nos chers académiciens, le mot de comice vient du latin « comitium » endroit où se réunissait le peuple en assemblée.
Plus spécifiquement, la définition de comice agricole est la réunion formée par des cultivateurs et des éleveurs d'une région à des fins d'amélioration des procédés de culture et d'élevage.
Avant la Révolution, il existait déjà des « Sociétés d'Agriculture, de Sciences, des Arts et Belles Lettres ». Elles étaient l'occasion pour des notables, des scientifiques et des érudits en matière d'agronomie, de confronter leurs connaissances, expériences et de faire progresser le savoir agricole. En 1788 fut même créé un prix spécial remis en personne par Louis XVI au lauréat. Les événements de 1789 vont mettre un terme à ces manifestations et la Convention en 1793 supprime tous les rassemblements corporatistes.
Il faut attendre les années 1820 pour que des notables français commencent à promouvoir des événements et des organisations anglaises et suggèrent d'en copier les modèles en France.
En tête de liste, le duc Elie Decazes, alors ministre de l'intérieur de Louis XVIII propose que « ...si de pareilles institutions pouvaient s'acclimater dans un État aussi avantageusement situé que la France, notre agriculture en tirerait des fruits précieux. Nos cultivateurs mettant en commun leurs connaissances pratiques et leur expérience, seraient mieux appréciés et s'attacheraient davantage à leur état (...) Tout ce qui sert à la nourriture de l'homme se perfectionnerait en qualité et s'accroîtrait en quantité. Nos marchés s'approvisionneraient mieux et plus abondamment et un surcroît d'aisance générale serait un des résultats heureux des associations agricoles que nous aurions eu le bon esprit d'emprunter à nos voisins. »
Comme souvent en France, les choses évoluent lentement et malgré une forte promotion, il faut attendre les années 1830 pour assister à une véritable renaissance des sociétés d'agriculture et ce n'est qu'en 1833 qu'est promulgué un règlement visant à créer les comices agricoles. Le premier d'entre eux aurait été organisé dans la Nièvre où l'on précise « qu'il s'agissait d'instaurer de fréquents et intimes rapports entre les propriétaires et les cultivateurs et dans le même temps de stimuler le rôle de tous ceux qui se livraient à l'élevage en encourageant et en propageant le perfectionnement des instruments aratoires* et les meilleures méthodes d'assolement*, de mettre en commun et répandre le plus possible de connaissances acquises sur l'amélioration des races de bestiaux au moyen d'un croisement combiné ». C'est ainsi qu'a pu aboutir la création de la race charolaise dont le premier concours eut lieu le 1er septembre 1839.
Lieu de rendez-vous de la ruralité, tout le XIXème et une partie du XXème siècle va voir se multiplier l'organisation des comices. Les travailleurs de la terre se mirent à conduire chevaux, veaux, vaches, cochons et matériels au chef-lieu de canton où les semi-citadins les accueillent en pavoisant les rues. On y célèbre le triomphe de l'agriculture française où les comices se veulent le reflet d'une France travailleuse, efficace, symbole d'une République agrarienne, lieu où les élites citadines et les notables ruraux faisant l'éloge du monde rural, souhaitent s'attacher le soutien de la paysannerie.
On organise des concours. On soupèse, goûte, tâte, inspecte les chefs-d’œuvre des exposants. On distribue des primes aux plus méritants. On décerne des récompenses aux propriétaires et cultivateurs qui se distinguent par une agriculture innovante. On n'oublie pas les cantonniers, les gardes champêtres et les domestiques. Médailles et dotations sont souvent remises par le Préfet.
Respect de la tradition – œuvre collective
Aujourd’hui les choses ont un peu changé. Les agriculteurs ne représentent plus qu'environ 2% de la population active mais la ruralité est devenue plurielle ce qui signifie que chaque village a son identité, sa réalité, ses habitants, ses ressources, sa diversité. Sa population loin d'être résignée a envie d'entreprendre et de faire vivre ses terroirs.
Le comice est l'occasion de respecter une tradition.
Son organisation n'est pas l'apanage de quelques uns. C'est une œuvre collective où chacun, commerçants, artisans, écoliers ou aînés ruraux, doit pouvoir se sentir impliquer et pouvoir mettre la main à la pâte à travers des initiatives.
C'est une belle fête populaire de village, destinée à renforcer les liens entre ruraux et urbains, une fête rurale, lieu de convivialité, vitrine de la vie associative. C'est un rendez-vous qui mêle spectacle, animations ludiques, ateliers, repas, défilés, concerts de fanfares, présentation d'animaux, de légumes et de fruits...

C'est l'occasion de rencontrer un village : Chenu.

A suivre... !!

Idée de ballade à Jupilles


Visite découverte de Beaumont-pied-de-bœuf

Visite découverte de Beaumont-pied-de-bœuf
Un village-rue qui s’étend depuis la tour de l’ancien château jusqu’à l’église à porche roman qui le domine. Découverte de maisons en tuffeau... Par le Pays d’art et d’histoire. Durée 1 h 30 environ. En prélude au Festiloir, spectacle gratuit à 20 h 30. Buvette et restauration sur place. Mercredi 2 août, 18h30, Devant la mairie, Beaumont-Pied-de-Boeuf. Tarif 3EUR, autre : gratuit moins de 15 ans. Contact et réservation : 02 43 38 16 83, 02 43 38 16 60, info@vallee-du-loir.com, www.pays-valleeduloir.fr

Atelier taille de pierre pour les enfants

Atelier taille de pierre pour les enfants
Massette et ciseau en main, les enfants taillent leur pierre et repartent avec leur œuvre, dès 7 ans. Matériel fourni. Les adultes qui accompagnent peuvent faire l’activité au même tarif. Animé par un guide conférencier. Sur réservation. Durée : 2 h environ. Goûter offert. Mercredi 16 août, 14h30, Camping de la Chabotière, place des Tilleuls, Luché-Pringé. Tarif unique 5 EUR. Contact et réservation : 02 43 38 16 83, 02 43 38 16 60, info@vallee-du-loir.com, www.pays-valleeduloir.fr

Théâtre burlesque au Festiloir

Théâtre burlesque au Festiloir
M. Patin, assisté de Mme Patin démontrent que « la méthode Patin » est à adopter. Une célèbre méthode qui permet à tout un chacun de bricoler, qu’on soit seul et ou malhabile. Mais hélas, rien ne se passe jamais comme on l’attend. Durée : 1 h 20. Repli à la salle des fêtes en cas d’intempéries. Dimanche 6 août, 17h30, Parking du jeu de boules, Crosmières. Gratuit. Contact : 02 43 38 16 62, 06 84 53 18 35, festiloir@pays-valleeduloir.fr, www.pays-valleeduloir.fr

mardi 1 août 2017

Au café de la Gare à Chenu ce vendredi

Festiloir

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Festiloir à Vaas, soirée d'ouverture avec du théatre...

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 Au Lude, soirée Cirque et Danse, Théatre...
L’image contient peut-être : une personne ou plus et plein airDu cirque? de la danse? une chose est certaine, c'était très beauL’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, chaussures, enfant, ciel et plein air 
A Poncé sur Loir, le président du Pays Vallée du Loir, présente le Festiloir comme dans les autres communes du Pays.

Ce festival est accessible à tous car l'entrée est gratuite.
Le coût de ce festival est de 0.70€ par habitant du Pays.
Alors comme le rappelle le président nous sommes tous invités à y aller!

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A Poncé sur Loir, du Mime, avec le Clown Lullaby