Il y a quelque chose de très reposant dans ce premier EP de Kenosha bird.
On peut le chercher dans le patronyme du groupe :
-Kenosha est une ville du fin fond du Wisconsin, lui-même au fin fond des Etats-Unis, là où les routes sont larges comme des maisons pour des voitures qui pourraient accueillir des piscines dans leur coffre.
Ceux qui y vivent vont à la chasse, à la pêche, trouvent une forêt sitôt sortis de leur zone résidentielle calme et accueillante.
-Oneida, le nom de ce disque est également une ville, cette fois de l'Etat de New-York. La lointaine banlieue dans laquelle dort une classe moyenne supérieure, bien loin de l'effervescence de la grande pomme, où l'on va travailler du lundi au vendredi.
Sur la pochette, il y a cette barque qui attend de fendre une eau calme. Une invitation que le groupe Tourangeau honore d'une balade musicale et totalement muette.
On se fait alors balader durant 26 minutes. Le son est soigné : un bel équilibre se dessine dès la première piste entre les différents instruments. La personnalité du groupe se dévoile assez rapidement : après une introduction calme, un petit crescendo s'installe, un revirement d'ambiance chamboule l'ordre établi par une boucle musicale...mais on se laisse sans cesse mener.
Le traitement infligé aux instruments n'est jamais brutal. La douceur et la finesse des musiciens ne peut que vibrer jusqu'aux oreilles des auditeurs. Les 6 pistes sont reposantes, mais elles ne manquent pas de faire turbiner la machine à images.
Cette musique apaisante est aussi inspirante : elle rappelle les belles heures de Microfilm (sans les samples) ou même les talentueux Mogwai.
Une ambiance diffuse se répand durant l'écoute du disque. A priori, elle manque de moments forts, et c'est sans doute la plus grande faiblesse d' "Oneida". Mais les compositions sont..."insidieuses". Elles ne semblent pas marquantes. Pourtant, on peut facilement se surprendre à fredonner quelques notes qui remettent en marche le souvenir d'un titre enchantant.
Kenosha bird réussit à provoquer ce type de réaction sans le moindre artifice : à la simple force de son sens mélodique, de son toucher avec ses instruments, les musiciens transportent bien au-delà de cette petite demi-heure.
A lire sur:https://www.coreandco.fr/chroniques/kenosha-bird-oneida-6026.html
On peut le chercher dans le patronyme du groupe :
-Kenosha est une ville du fin fond du Wisconsin, lui-même au fin fond des Etats-Unis, là où les routes sont larges comme des maisons pour des voitures qui pourraient accueillir des piscines dans leur coffre.
Ceux qui y vivent vont à la chasse, à la pêche, trouvent une forêt sitôt sortis de leur zone résidentielle calme et accueillante.
-Oneida, le nom de ce disque est également une ville, cette fois de l'Etat de New-York. La lointaine banlieue dans laquelle dort une classe moyenne supérieure, bien loin de l'effervescence de la grande pomme, où l'on va travailler du lundi au vendredi.
Sur la pochette, il y a cette barque qui attend de fendre une eau calme. Une invitation que le groupe Tourangeau honore d'une balade musicale et totalement muette.
On se fait alors balader durant 26 minutes. Le son est soigné : un bel équilibre se dessine dès la première piste entre les différents instruments. La personnalité du groupe se dévoile assez rapidement : après une introduction calme, un petit crescendo s'installe, un revirement d'ambiance chamboule l'ordre établi par une boucle musicale...mais on se laisse sans cesse mener.
Le traitement infligé aux instruments n'est jamais brutal. La douceur et la finesse des musiciens ne peut que vibrer jusqu'aux oreilles des auditeurs. Les 6 pistes sont reposantes, mais elles ne manquent pas de faire turbiner la machine à images.
Cette musique apaisante est aussi inspirante : elle rappelle les belles heures de Microfilm (sans les samples) ou même les talentueux Mogwai.
Une ambiance diffuse se répand durant l'écoute du disque. A priori, elle manque de moments forts, et c'est sans doute la plus grande faiblesse d' "Oneida". Mais les compositions sont..."insidieuses". Elles ne semblent pas marquantes. Pourtant, on peut facilement se surprendre à fredonner quelques notes qui remettent en marche le souvenir d'un titre enchantant.
Kenosha bird réussit à provoquer ce type de réaction sans le moindre artifice : à la simple force de son sens mélodique, de son toucher avec ses instruments, les musiciens transportent bien au-delà de cette petite demi-heure.
A lire sur:https://www.coreandco.fr/chroniques/kenosha-bird-oneida-6026.html
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